Si c’est le prix à payer pour une nation

LADY OSCAR / LA ROSE DE VERSAILLES Les fanfictions Les vignettes (one shot) Si c’est le prix à payer pour une nation

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    Marina de Girodelle
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    @marina-de-girodelle

    Ceci est une réponse au défi 201 de Lénie sur le forum Lady Oscar vraiforum :

     

    « Le générique de la série « The Honourable Woman » m’a donné une idée de défi. On y entend cette phrase : « si c’est le prix à payer pour une nation ». Le défi consiste à écrire une vignette ou une fic LO dont le titre serait cette phrase. »

     

     

    Si c’est le prix à payer pour une nation

    Regardant la machine qui allait lui ôter la vie, la machine qu’il avait ironiquement améliorée lors de sa conception, Louis XVI pensait à une foultitude de choses.

    Il n’avait pas peur de mourir.

    C’était son destin.

    Il allait être réuni à son pauvre Joseph, à sa pauvre Sophie. Il pensa à ceux qu’il laissait derrière lui, plus particulièrement ceux qui avaient partagé son infortune. Sa sœur, qui n’avait pas voulu le quitter, malgré leurs tantes la suppliant de venir avec elles. Sa fille, qui n’avait plus la chance d’être une toute petite fille et qui avait inscrit toutes les horreurs qu’elle avait vu en son cœur. Son fils, qui serait sans doute malmené pour être né fils de roi. Et à sa femme, elle qui avait tout enduré depuis le début de leur mariage, des moqueries, des rumeurs et maintenant c’était l’ire de la France qu’elle subissait, parce qu’il avait été trop faible pour diriger son pays correctement. Cette France qu’il n’avait jamais cessé d’aimer, même quand elle l’avait condamné à mourir. C’était peut-être mérité. L’avait-il vraiment comprise ? Il avait fait de son mieux, mais son mieux n’avait pas été assez. Dans ses moments de crise, la France avait besoin d’un Louis XIV. Il en était bien loin. Cela avait condamné la monarchie et toute sa famille.

    – Je prie Dieu que le sang que vous allez verser ne retombe pas sur la France.

    Cependant, il y avait une certitude dans son cœur : si verser son sang contribuait au bonheur durable de la France, si c’était le prix à payer pour une nation, alors il l’offrait.

    Parce qu’il aimait la France et les français, même s’il n’avait pas été le roi qu’ils auraient du avoir.

    Il pria juste une dernière fois Dieu, silencieusement, pour que ses proches puissent avoir une meilleure vie lui parti.

     

     

    FIN

    ~ Un soleil se couche, un autre se lève et ce qui fleurit aujourd'hui périra demain. Tout n'est que vanité!

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