Celle qu’elle a rêvée

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    Marina de Girodelle
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    @marina-de-girodelle

    Disclaimer :  Lady Oscar est l’oeuvre de Riyoko Ikeda.

    Résumé :  Ce soir, Rosalie pleure. Elle a perdu Jeanne et ne sait pas si elle saura retrouver la sœur qu’elle a connue. [Siblings’ May]

    Note de l’auteur : Cet écrit a été réalisé dans le cadre du challenge mensuel du Siblings’ May 2022, crée par DramaNantha, un challenge pour mettre à l’honneur les fratries.

    Jour 7 : Séparation

    Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de fandom méconnu (11/50)

     

    Celle qu’elle a rêvée

    La première nuit après sa visite à Jeanne, Rosalie ne dort pas. Elle pleure en silence, de peur de réveiller sa mère. Elle pleure car à peine l’a-t-elle retrouvée qu’elle la perd déjà : l’a-t-elle d’ailleurs retrouvée d’ailleurs ?

     

    Tout les sépare à présent.

     

    Son aînée vit avec une marquise désormais. Elle mange à sa faim, est parée de belles robes faites à partir de tissus précieux. Elle a des coiffures élaborées, des bijoux…

     

    Tout cela, passe encore, le lien sororal ne s’arrête pas aux différences de classe…

     

    En tout cas, elle le croyait.

     

    Jeanne l’a fait battre.

     

    C’est cela qui fait le plus mal, par-delà la brûlure des coups de fouet : entre le pouvoir et elle, Jeanne a choisi le pouvoir.

     

     

    Elle est allée chercher son promis, lui a raconté qu’elle lui faisait du chantage pour lui soustraire de l’argent et lui a donné carte blanche pour lui faire du mal. Le message est clair : elle ne veut plus d’elle dans sa vie. Elle est un boulet attaché à sa cheville. Elle renonce aux jours de misère, à sa famille, pour s’élever dans la société. Elle les abandonne, une nouvelle fois, et pour toujours aujourd’hui… L’argent a dû vicier son cœur… Ou bien était-elle déjà si froide et si dure ? Peut-être ne l’avait-elle jamais remarqué, idéalisant sa grande sœur, son côté rebelle et si assuré quand elle-même est si timide…

     

    Peu importe.

     

    Ce soir, Rosalie pleure en silence.

     

    Elle pleure sa vie d’avant, elle pleure la Jeanne qu’elle a connue, elle pleure une ère qui ne reviendra pas, elle pleure une sœur qui a jeté aux ordures leur amour adelphique pour obtenir « ce qui lui revient de plein droit ».

     

    Ce soir, Rosalie est en deuil.

     

    ~ Un soleil se couche, un autre se lève et ce qui fleurit aujourd'hui périra demain. Tout n'est que vanité!

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