Mission Noël

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    Marina de Girodelle
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    @marina-de-girodelle

    Disclaimer :  Lady Oscar est l’oeuvre de Riyoko Ikeda, cet écrit est un écrit de fan, je ne gagne rien, sinon des reviews et les reviews ne permettent pas d’acheter des spaghettis.

    Résumé :  Malgré son aversion pour Noël, Oscar ne pouvait pas ne rien faire pour le rendre plus doux pour ses hommes et leurs familles, notamment leurs enfants.

    Note de l’auteur : Cet OS était ma participation au concours de fanfictions de Noël 2020 du forum « Lady Oscar-André ». Les sujets de cette années étaient libres. Nous pouvions aussi traiter des sujets déjà proposés les années précédentes. C’est mon cas : j’ai combiné un sujet de Noël 2011 et un de Noël 2014. Les seules règles étaient de rendre une fic finie et titrée avant le 24 décembre. Je suis arrivée troisième.

    Mission Noël

    – Regardez ! Voilà Diane ! Oh, elle est de plus en plus belle !

    Oscar ne put réprimer un sourire. Les visites de Diane de Soisson étaient toujours un événement dans la caserne parmi la compagnie B. Et il était vrai que la sœur cadette d’Alain embellissait de jour en jour. Etait-ce le jour de son mariage approchant qui la rendait si rayonnante, si joyeuse ? Le commandant se demanda, l’espace d’un instant, si elle avait été élevée selon les codes inhérents à son sexe, aurait-elle pu être comme la jeune femme ? Oui, si elle avait été élevée en femme, aurait-elle eu la même impatience à l’idée de ses noces ?

    – Oscar. L’appela André, la faisant sursauter. Tu dois descendre dans la cour, Diane te demande.
    – Merci André.

    La différence de température entre l’intérieur et l’extérieur se fit ressentir. Le souffle d’Oscar se matérialisait dans l’air, le froid piqua ses joues, le givre sous ses pieds craquant à chacun de ses pas. Diane se tenait là, aux côtés d’Alain, les deux semblant en grande discussion, une conversation somme toute amusante étant donné que les deux riaient, complices.

    – Bonjour, Commandant de Jarjayes. La salua la fiancée
    – Mes hommages, Mademoiselle de Soisson. Vous vouliez me voir ? Répondit le soldat
    – En effet, Commandant. Sourit-elle. Je vous demande pardon d’avance pour mon audace…
    – Mais c’est que vous me feriez presque peur ! Allons, je ne vais pas vous manger !
    – Eh bien… Cela serait un plaisir et un honneur pour moi si vous acceptiez d’assister à mon mariage, Commandant.

    Oscar sourit, touchée.

    – L’honneur sera le mien, croyez-le bien ! Je serai enchantée d’assister à vos noces !
    – Oh merci ! Merci, Commandant !

    Le sourire de Diane éclairait son visage délicat.

    – De quoi discutiez-vous tous les deux ? Demanda André. Cela avait l’air drôlement amusant !
    – Oh, Diane me racontait une anecdote qu’elle a lue dans un journal ! Un homme y fait une rubrique sur les Amériques. Expliqua Alain
    – Oui, là-bas, les enfants croient à un homme habillé en rouge, un vieil homme bon et généreux, qui apporte des cadeaux le matin de Noël pour récompenser une année de gentillesse et de bonnes actions. Compléta sa sœur
    – C’est une bien jolie fable, en effet. Admit Oscar
    – L’avez-vous déjà racontée aux enfants du quartier, Diane ? S’enquit son ami de toujours

    Le regard des de Soisson s’assombrit, voilé par la tristesse pour l’une, par l’amertume pour le second.

    – Ils m’ont dit que si le Père Noël passait en France le 25 décembre, il ne rendrait visite qu’aux enfants riches. Parce qu’ils sont trop insignifiants et trop pauvres pour être remarqués par lui. Confessa douloureusement la jeune femme

    Oscar se raidit.

    Elle n’aimait pas Noël.

    Non, en fait, à la vérité, elle détestait Noël.

    Mais entendre que des enfants…

    Des enfants par Saint Georges !

    Entendre que des enfants étaient déjà touchés par les fléaux qu’étaient la résignation et le pessimisme lui brisait le cœur.

    Peu importait sa naissance, un enfant restait un enfant, riche ou pauvre, un petit être innocent qui n’avait pas choisi sa famille ou sa condition. Des enfants, qui étaient censés représenter l’insouciance, avaient déjà la notion d’injustice sociale, n’osaient plus rêver, sentaient déjà au-dessus d’eux le plafond de leurs possibilités, les pieds lestés par le boulet du manque d’argent et d’éducation.

    Elle ne pouvait pas laisser faire ça.

    Elle ne devait pas laisser faire ça.

    Elle qui était née dans l’opulence, elle qui avait eu la chance d’avoir une instruction, elle qui avait les moyens ! Elle avait le devoir d’agir ! Elle ne pouvait certes pas changer le monde entier mais elle pouvait changer celui de petits garçons, de fillettes, qui l’entouraient. Puis soudain, une idée éclaira son esprit. L’épiphanie semblait visible car ses interlocuteurs la remarquèrent.

    – Commandant ? S’inquiéta Alain
    – Je peux peut-être remédier à cela. Mais André, Alain, Mademoiselle de Soisson, j’aurais besoin de votre aide. Si vous êtes d’accord.

    Alain se frotta le dessous du nez.

    – Ca, c’est bien vous, Commandant ! Vous ne baissez jamais les bras ! Bien sûr que nous vous aiderons !

    XXXX

    – Vous voulez quoi ?! S’exclamèrent presque tous ses hommes

    Oscar demeura impassible, habituée à leur stupeur face à ses idées nouvelles.

    – Vous êtes sourds ou quoi ?! Râla Alain. Le commandant de Jarjayes nous fait là un superbe cadeau ! Cette année, nous fêterons Noël à la caserne entourés de nos familles ! Allons, fermez ces bouches, vous allez gober des mouches ! Remerciez le Commandant plutôt !

    Un merci unanime se fit entendre d’une seule voix.

    – Je prépare également une petite surprise pour les plus jeunes de vos familles. Si vous avez des frères, des sœurs, des neveux, des nièces, des cousins, des fils ou des filles encore dans l’enfance, j’aimerais qu’ils viennent me voir dans mon bureau. Vous comprendrez tout le vingt-cinq.
    – Mais Commandant… Qui paye pour tout ça ? Demanda Lassalle. Un repas pour tant de personnes, une petite fête plus ce que vous prévoyez pour les enfants…

    La jeune femme lui sourit.

    – C’est moi qui paye pour tout cela, Lassalle.

    Un murmure de stupeur parcourut le baraquement.

    – Commandant ! Lança François Armand. On ne peut pas accepter ! C’est beaucoup trop ! Vous allez payer une fortune !
    – Oui, François a raison ! Rétorqua un autre soldat. Laissez-nous participer aux frais avec vous, Commandant ! Ce n’est pas juste que ce soit vous qui preniez tout en charge !
    – N’en faites rien ! Répondit Oscar. Je paye, j’insiste ! C’est ma manière de vous remercier pour tous vos efforts et votre travail. Cela me fait plaisir, vraiment.
    – Mais et vous, Commandant ? Vous ne passerez pas Noël chez vous ? S’enquit une nouvelle recrue
    – Cet endroit est une seconde maison pour moi, Messieurs.

    Un silence s’abattit sur l’ensemble de la compagnie avant qu’Alain ne reprenne, tentant de garder son côté d’éternel nonchalant :

    – Allons, mes amis ! Vous avez entendu le commandant ! Taillons nos plus belles plumes et écrivons à nos familles ! Ca va être une belle sauterie !

    Oscar s’éclipsa mais une fois la porte refermée derrière elle, le meneur de la compagnie B afficha un air sérieux. Il se retourna vers ses compagnons :

    – Les gars ! On ne va pas rester les bras croisés alors que le commandant nous offre un si beau Noël ! On va l’aider à tout installer, ça va se soi mais nous aussi on va lui faire une surprise ! Le 25 décembre, ça n’est pas que Noël, c’est aussi son anniversaire et on va faire en sorte qu’elle s’en souvienne ! Allez, faites chauffer vos cerveaux, aidez-moi à trouver une idée !

    XXXX

    André ne put s’empêcher de siffler quand il vit la queue d’enfants et d’adolescents qui allait de la porte du bureau d’Oscar jusqu’au milieu du corridor. Près de la porte du commandant, Diane occupait les enfants, leur racontait des histoires, rassurait les plus angoissés. Il se faufila sur la droite, les bras chargés de papiers, de plumes et d’encre. Oscar était actuellement occupée avec une petite fille qui ne devait pas avoir plus de quatre ans. Pâle et malingre, ses yeux déjà grands paraissaient encore plus imposants sur son visage étriqué.

    – Je sais pas écrire, M’sieur… Dit-elle d’une petite voix intimidée
    – Ce n’est pas grave ! Lui sourit Oscar avec douceur. Moi, je sais écrire ! Et je peux écrire pour toi ! Tu me feras la dictée, tu veux bien ?

    L’enfant s’installa sur ses genoux, le pouce dans la bouche. Oscar tendit la main vers sa bonbonnière achetée pour l’occasion et lui proposa quelques pralines.

    – Quels cadeaux voudrais-tu demander au Père Noël ?
    – J’peux pas avoir de cadeaux, M’sieur…
    – Mais si tu pouvais en avoir, que voudrais-tu ? Je vais envoyer ta lettre au Père Noël. Qui sait ? S’il la lit, il t’apportera peut-être quelque chose !

    André sourit, déposa sa charge et alla apporter son aide à la pauvre Diane qui, si elle était courageuse, était bien seule face à une horde d’enfants. Une deuxième paire de bras ne serait pas de trop.

    XXXX

    Fourbue, Oscar se laissa tomber sur son fauteuil près de la cheminée, un verre de vin à la main, la tête renversée sur le dossier. Elle avait les doigts engourdis et tâchés d’encre d’avoir autant écrit. Elle ne le regrettait pas. Voir l’espoir renaître dans les yeux éteints de ces pauvres enfants valait toutes les ampoules, toutes les crampes.

    Seigneur, mais dans quel monde vivait-elle ?!

    Quel monde autorisait des enfants à peine sortis du berceau à avoir faim, à avoir froid, à ne plus croire à autre chose ?

    Quel monde laissait ces petits êtres errer sans but dans la vie, un but autre que la survie jusqu’à ce que le doigt de Dieu touchât leurs fronts ?!

    Pourquoi permettre à un monde aussi injuste, aussi cruel, aussi froid, d’exister ?!

    Les méchants avaient tout, les gentils rien, comme si aucune forme de Justice ou d’Egalité n’était concevable !

    C’était aussi l’une des raisons pour lesquelles elle détestait Noël.

    Noël était censé être le temps du partage, de la famille, de la paix, de l’altruisme. Et oui, on en faisait montre à la cour, un étalage même.

    Sauf que tout était fait dans l’indécence la plus totale.

    Oui, certains aristocrates comme la reine, comme le roi, comme Fersen ou comme Girodelle, respectaient ces consignes tacites, autant dans leur réalisation que dans leur foi. Ils étaient naturellement portés vers toutes ces valeurs. Ils tentaient de faire au mieux tout au long de l’année, mettant les bouchées doubles au moment des fêtes de fin d’année. C’était grâce à des gens comme eux que l’on se souvenait des vrais trésors moraux de la Nativité.

    Mais les autres ?

    Cette immense majorité ?

    Ils faisaient bonne figure pour les convenances sans jamais pratiquer avant ou après cette période. Pire encore, ils partaient dans des courses, dans une frénésie de dépenses pour montrer qui pouvait se permettre d’offrir le plus gros cadeau, le plus cher. Les marchands avaient été réinvités à commercer au Temple et on leur avait ouvert les portes principales en grand. Oscar avait constaté cette hypocrisie pendant dix-huit ans, celle-ci se forçant un peu plus dans sa gorge chaque année, comme une oie que l’on gavait pour déguster son foie malade. Noël, en soi, c’était beau. Mais ce qu’on en avait fait était une mascarade et elle était bien trop entière pour jouer une comédie qui ne lui convenait pas.

    Mais cette année, c’était différent.

    Elle n’était plus à la cour.

    Elle était aussi beaucoup plus audacieuse que celle qu’elle avait été quand elle était dans la Garde Royale.

    Et surtout, elle pouvait enfin agir, faire quelque chose, faire la différence.

    Elle admettait aussi prendre un grand plaisir à préparer cette surprise, ce festin et elle ressentait une chose qu’elle avait crue perdue depuis longtemps :

    Pour la première fois depuis une éternité, Oscar ressentait l’esprit de Noël envahir chaque fibre de son corps un peu plus chaque jour, trépignant d’impatience d’être le 25 décembre.

    XXXXX

    Les enfants comme les adultes avaient poussé un cri d’admiration face au spectacle qui les attendait. La grande salle de la caserne avait été décorée par Diane et par Rosalie, laquelle était venue prêter main forte quand elle apprit l’initiative de sa chère Oscar. Un grand sapin trônait dans un coin, paré de guirlandes, de boules, et de petits bonhommes en pain d’épices suspendus par un morceau de satin. Les fenêtres aussi étaient habillées avec des chutes de tissu blanc formant des drapés et des petits nœuds élégants. Oscar avait engagé quelques musiciens, lesquels jouaient des airs festifs au violon. Des tables, disposées en U, avaient été dressées avec des nappes rouges et or. Sur celles-ci, de nombreuses assiettes pleines de mets fumants qui embaumaient la pièce :

    Du chapon, des marrons, de la viande de bœuf, mais aussi des potages, de la dinde !

    Il y avait plusieurs types de vin, différents champagnes, de l’eau ou du lait pour les plus petits.

    – Mon Dieu, Commandant… C’est… C’est trop ! C’est beaucoup trop ! S’écria François Armand, ému aux larmes
    – Mes amis, pour notre commandant, hip hip hip ! Lança Alain
    – Hourra !
    – Merci Messieurs ! Sourit Oscar. Mais maintenant, installez-vous tous et mangez autant que vous le désirerez !

    Ils obéirent mais Alain et Diane restèrent au centre de la pièce.

    – Il manque quelques convives, Commandant. Déclara Alain

    Diane ouvrit les portes et la jeune femme découvrit alors ses parents, Grand-Mère ainsi que le couple Châtelet.

    – Vous nous offrez un Noël avec les nôtres, on vous en offre un avec ceux que vous aimez, Commandant ! Dit Alain

    Face au silence stupéfait d’Oscar, il précisa :

    – Par l’entremise d’André, j’ai rencontré votre père et je lui ai proposé de nous rejoindre pour le 25.
    – Et j’ai bien évidemment dit oui de suite, mon cher fils ! Sourit discrètement le Général

    La jeune femme enlaça ses parents, ses amis avant de remercier Alain, les yeux mouillés.

    – Ah non, si on vous fait pleurer Commandant, ça n’est pas du jeu ! Allons manger !

    Ils s’installèrent et bientôt, on entendit plus que le cliquetis des fourchettes, la maestria des violonistes, les rires et les discussions joyeuses des convives.

    XXXXX

    Alors que le repas se finissait et que les desserts venaient d’être apportés (oranges givrées, bûches et macarons), un « oh oh oh » joyeux retentit et soudain, les portes s’ouvrirent pour laisser entrer nul autre que le Père Noël ! Oscar se demanda un instant qui jouait son rôle. André s’était porté volontaire mais son handicap ne lui permettait pas d’endosser un tel costume, le Père Noël n’étant pas borgne. Ce n’était pourtant pas Alain, qui était resté aux côtés de Diane. Elle aperçut des yeux verts et l’ombre d’une mèche châtain…

    Par Saint Georges, c’était Girodelle !

    – Je suis allé le voir pour lui parler de ton projet. André lui glissa-t-il à l’oreille. Il s’est de suite proposé ! La reine, le roi et Fersen ont aussi rajouté quelques cadeaux pour tous les enfants en signe de soutien.

    La jeune femme sentit sa poitrine se réchauffer. Elle avait peu d’amis, c’était vrai, mais des amis fidèles qui, s’ils ne partageaient pas toutes ses pensées, la comprenaient et la soutenaient. Les enfants eurent des cris de joie :

    Le Père Noël leur avait apporté tout ce qui avait été écrit dans les lettres envoyées par le commandant Oscar et plus encore ! Il y avait, en plus des jouets, des habits tout neufs, des chaussures, des bonbons !

    Puis Alain se leva et frappa dans ses mains.

    – Mes amis ! Nous avons été bien gâtés par le commandant Oscar ! Mais aujourd’hui, ce n’est pas uniquement Noël, c’est aussi son anniversaire ! C’est pourquoi c’est à notre tour de le gâter !
    – Oh Alain, je l’ai déjà été, je vous assure ! Déclara sincèrement Oscar
    – Pas assez, Commandant.

    Plusieurs gâteaux d’anniversaire furent alors acheminés par quelques soldats de la compagnie B qui s’étaient discrètement éclipsés. On en apporta un à Oscar où on avait planté et allumé trente-trois bougies.

    – Il faut faire un vœu, Oscar ! Plaisanta André

    Elle ferma les yeux puis souffla, éteignant les flammes d’un coup sous les bravos.

    – On est désolés de ne pas pouvoir vous offrir plus, Commandant… Confessa Alain
    – Plus ? Mais enfin Alain ! C’est déjà énorme à mes yeux ! Le réconforta-t-elle
    – Il reste cependant quelque chose…

    De grandes caisses furent transportées à l’intérieur et Oscar fut invitée à les ouvrir. Face à leur contenu, elle ne put retenir un hoquet de surprise et une larme qui roulait le long de sa joue :

    Chacune de ces immenses boîtes était remplie à ras bord de dessins, tous réalisés par les enfants qu’elle avait reçus pour écrire une missive au Père Noël. On l’y voyait souvent avec des ailes d’ange, avec un halo, une auréole ou les enlaçant dans une embrassade collective. Certains avaient même tenté d’écrire «Joyeux Noël » ou « Bon anniversaire » d’une main tremblante et hésitante. Elle les contempla, se releva. Une fois sa contenance retrouvée, elle sourit, radieuse, les yeux encore brillants, elle déclara :

    – Ce sont les plus beaux cadeaux, le plus bel anniversaire et le plus merveilleux Noël de toute mon existence.
    – Et nous de la nôtre, Commandant. Et nous de la nôtre.

    FIN

    ~ Un soleil se couche, un autre se lève et ce qui fleurit aujourd'hui périra demain. Tout n'est que vanité!

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