Marie-Thérèse de France, Madame Royale

LE REGNE DE LOUIS XVI ET MARIE-ANTOINETTE Généalogie et relations Marie-Thérèse de France, Madame Royale

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    Marine
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    Nom : De France

    Prénom : Marie-Thérèse Charlotte

    Surnom : Madame, Madame Royale, Mousseline

    Naissance : 19 décembre 1778 à Versailles
     
    Mort : 19 octobre 1851 en Autriche à Frohsdorf

    Histoire 

    Fille aînée de Louis XVI et de Marie-Antoinette, elle sera la seule des membres de la famille Royale
    à avoir survécu.

    C’est une enfant de 11 ans qui se trouve confrontée à la Révolution lors de l’installation forcée de sa famille au Palais des Tuileries  à Paris.

    Le Comte de Fersen, prétendu amant de la Reine , convainc sans peine le roi et la reine de s’enfuir le 20 juin 1791. La famille royale (le roi, déguisé en valet, la reine, déguisée en chambrière, Madame Elisabeth, la sœur du roi, le dauphin habillé en fille, Marie-Thérèse et la Marquis de Tourzel gouvernante des enfants) se font prendre et sont ramenés, non sans risque pour leur vie, au château, puis, après une dernière émeute, le 10 août 1792, emprisonnés à la prison du Temple.
    En décembre, le roi déchu est condamné à mort, Charlotte a 14 ans, elle commence peu avant l’exécution de son père (le 21 janvier 1793) à écrire ses mémoires. En septembre 1793, sa mère est transférée à la Conciergerie de Paris et elle est séparée de son frère.

    Le 8 juin 1795, son frère Louis  XVII  meurt des suites de mauvais traitements et de tuberculose. Marie-Thérèse passe son adolescence en prison et n’apprend leur mort qu’en juillet 1795. Elle puise un grand réconfort moral dans la religion.

    ****************

    Elle est finalement libérée le jour de ses dix-sept ans (19 décembre 1795), échangée contre les Français (Pierre Riel, marquis de Beurnonville, Jean-Baptiste Drouet, Hugues-Bernard Maret et Charles-Louis Huguet de Sémonville) capturés par l’armée autrichienne.
    En quittant la France, elle aurait versé des larmes, ne tenant aucune rigueur aux Français pour ses malheurs. Elle vécut dès lors à Vienne (accompagnée par François Hue, à la cour de son cousin germain l’empereur François II, qu’elle tient cependant pour responsable de la mort de sa mère, Marie-Antoinette à cause de son inaction. Son séjour forcé à Vienne la rendit froide et maussade.

    Après avoir refusé d’épouser l’archiduc Charles-Louis, frère de l’empereur et valeureux officier, mais  un ennemi de la France , elle épouse à 20 ans, le 10 juin 1799, au château de Mitau (en Letonnie) un autre de ses cousins germains, Louis Antoine d’Artois, Duc d’Angolême, fils aîné du futur Charles X.
    Dès lors, elle partage l’exil de son oncle Louis XVIII, qui utilise son image de martyre de la Révolution  pour rallier les royalistes et intéresser les souverains européens à sa cause.
    Marie-Thérèse partage la vie de son oncle, plus que celle de son propre époux, le duc d’Angoulême. Madame est la véritable reine de la petite cour en exil, même si l’épouse de Louis XVIII, Marie-Josépine de Savoie, est en vie.

    Cependant, le mariage de la fille de Louis XVI, resta stérile et, devenue dauphine de France à la mort de Louis XVIII, elle ne donna pas de descendance aux Bourbons.
    En 1807, perdant tout espoir de revenir en France, les Bourbons gagnent l’Angleterre et s’installent à Hartwell. Marie-Thérèse, agée de 29 ans, y retrouve son beau-père et son beau-frère, le duc de Berry.

    Rentrée en France en 1814 lors de la Restauration, après vingt années d’exil, Marie-Thérèse, 36 ans, défend la monarchie. Elle est plus proche des idées conservatrices de son beau-père, le comte d’Artois, que des idées plus modérées de Louis XVIII.

    En 1815, pendant les Cents-Jours, elle se trouve à Bordeaux, où elle tente d’organiser la résistance à Napoléon, quand le roi s’est réfugié en terre étrangère, à Gand. Napoléon, admiratif, dira d’elle qu’elle était  le seul homme de la famille , et la laisse s’embarquer pour l’Angleterre.

    Après les Cent-Jours, elle revient à Paris, s’opposant à la politique libérale de son oncle, Louis XVIII, mais réprouvant aussi les idées trop réactionnaires du comte d’Artois, son beau-père. En 1824, à la mort de Louis XVIII, Charles X (ex-comte d’Artois) devient roi et le duc d’Angoulême, dauphin. À 46 ans, Marie-Thérèse devient la dernière dauphine.

    Charles X, ancien meneur des  ultras , promeut une politique visant à rétablir la Monarchie absolue, qui aboutit à la  Révolution de 1830.

    La révolution de 1830 entraîne un troisième et dernier exil de la famille royale, en Ecosse tout d’abord, puis au Château de Prague d’octobre 1832 à mai 1836.
    La mort de son oncle et beau-père Charles X le 6 novembre 1836 fait de Marie Thérèse, 58 ans, la nouvelle reine de France et de Navarre, aux yeux des légitimistes. Son mari prend désormais pour prénom usuel Louis tout court, ainsi que le titre de courtoisie comte de Marnes . Aux yeux des légitimistes, il est Louis XIX. Il meurt le 3 juin 1844.
    Marie-Thérèse a alors 66 ans.
    N’ayant pas eu d’enfant, Marie Thérèse se consacre à l’éducation de son neveu Henri  d’Artois, héritier présomptif du comte de Marnes et de sa nièce Louise d’Artois après la disgrâce de leur mère.

    Elle réussit à marier Louise à un prince régnant Chales III de Parme en 1845. L’année suivante, elle fait épouser à Henri l’archiduchesse Marie-Thérèse de Modène pour la seule raison que son père est le seul souverain à ne pas avoir reconnu la Monarchie de Juillet.

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    Elle meurt à Frohsdorf, près de Vienne, le 19 octobre 1851 à près de 73 ans.
    Elle est inhumée dans un monastère franciscain à Kostanjevica (Nova Gorcia, Slovénie), où reposent également son oncle, Charles X, son mari le duc d’Angoulême et depuis 1883, son neveu, le Comte de Chambord.

    Source : wiki 

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