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Disclaimer : Lady Oscar est l’oeuvre de Riyoko Ikeda.
Résumé : Son cadeau, c’est un petit cadeau. Il n’a rien d’extraordinaire comme les présents qu’elle vient d’ouvrir.
Liste des dettes du discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de fandom méconnu (08/50) + Roulette Surprise 1 : Lady Oscar – Oscar François de Jarjayes + 25 décembre 1755 – Oscar de Jarjayes
Le cadeau d’André
André sent son coeur battre dans sa poitrine, battre si fort d’ailleurs qu’il s’étonne qu’il n’en bondisse pas à l’extérieur. Les célébrations pour l’anniversaire d’Oscar vont bon train. Les Jarjayes ont une tradition : le 25 décembre, ils fêtent Noël jusqu’aux alentours de 16h. Là, le petit Jésus est mis de côté pour célébrer leur dernier enfant, l’héritier de la famille, née le même jour. C’est leur manière d’essayer de séparer les deux événements, pour qu’Oscar aussi ait son jour à elle.
Il n’ose pas s’avancer.
Il est ridicule.
Certes, Grand-Mère a acheté de sa part des cadeaux pour le Noël de la famille mais il a tenu à prendre à sa charge le cadeau d’anniversaire du futur comte de Jarjayes. Il est là depuis presque un an. Et Oscar a toujours été gentille avec lui. Pas très brave parfois mais toujours patiente. Elle reconnaît ses torts, elle lui demande pardon et surtout, à ses yeux, il n’y a aucune différence entre eux. La naissance ne justifie pas le snobisme, c’est ce que dit toujours Madame la Comtesse. Mais voilà, lui, son cadeau, c’est un petit cadeau. Il n’a rien d’extraordinaire comme les présents qu’elle vient d’ouvrir. Lui, même en ayant économisé les deniers donnés par les Jarjayes, un genre d’argent de poche car il est trop jeune pour être considéré comme employé, il n’a pu prendre qu’un tout petit paquet.
-Tiens, André! Tu arrives à temps, nous n’avons pas encore mangé le gâteau. Sourit la maîtresse de maison. Rejoins-nous, ne sois pas timide.
Le garçonnet obéit, quoi qu’un peu intimidé.
-Qu’as-tu donc là? S’enquiert le Général
-C’est… C’est un cadeau pour M’sieur.. Je veux dire Monsieur Oscar, Monsieur.
L’homme sourit : André fait attention à son élocution.
-C’est vrai? Sourit Oscar. Merci, André! C’est très gentil!
-Je suis désolé, il n’est pas très grand…
-Les plus beaux cadeaux viennent du coeur, André!
La fillette ouvre son cadeau et a un cri de joie.
-Des pralines! Oh, Grand-Mère a dû te dire que j’aimais ça! Ca fait si longtemps que je n’en ai pas mangées!
Elle enlace son ami.
-Mille mercis, André! Je vais me régaler! Oh mais… En plus, tu les as prises dans un magasin de Paris?
Il a essayé de prendre la meilleure qualité que sa bourse lui permettait.
-Oui, Oscar.
-Oh, j’ai intérêt à les déguster!
-Ca te plaît vraiment?
-Oh oui! Déjà, tu t’es souvenu mais en plus, des pralines! Ah, si on me permettait de me marier, je t’épouserais sur le champ!
Ses parents partent dans un éclat de rire. Les doutes du petit garçon, eux, s’envolent.
Il a fait plaisir à Oscar et c’est bien là le principal.
FIN
~ Un soleil se couche, un autre se lève et ce qui fleurit aujourd'hui périra demain. Tout n'est que vanité!
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