Je rentre chez moi

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    Marina de Girodelle
    Senior Moderator
    @marina-de-girodelle

    Disclaimer :  Lady Oscar est l’oeuvre de Riyoko Ikeda.

    Résumé :  Quand Madame de Polignac essaye de la marier à celui qui aurait dû épouser Charlotte, Rosalie reprend ce qui lui appartient : sa liberté.

    Note de l’auteur : Cet écrit a été réalisé dans le cadre de l’atelier d’écriture du Discord «La Fabrique à Plumes» du 23/03/2022. 30 minutes sur le thème Aesthetic. Ecrire sur le mot proposé par la vidéo tik tok la musique proposée ou la citation proposée. N°2 : Fugue/Fugueurs

    Liste des dettes du Discord « Défis Galactiques » : 50 nuances de fandom méconnu (14/50)

    Je rentre chez moi

    La fuite de Charlotte, cela avait été le suicide.

    Rosalie ne peut pas la blâmer. Cela a été sa seule liberté dans le carcan de la noblesse, le poids du nom, n’avoir rien connu d’autre que cette vie. Elle, elle sait qu’elle peut survivre dans n’importe quelle caste de la société. Madame de Polignac veut la marier au Duc de Guiche.

    Celui qui est la cause du suicide de sa demi-soeur.

    Non contente de l’arracher à Oscar par son mensonge honteux, elle n’a pas appris de ses erreurs et n’a récupéré sa bâtarde que parce qu’elle est un remplacement sur l’échiquier de l’avancée dans le monde de la cour.

    Charlotte, pour échapper à cette noce qui lui faisait si peur, elle qui n’avait que onze ans quand son promis en avait quarante de plus, a choisi de dormir pour l’éternité.

    Son aînée, elle, choisit tout simplement de claquer la porte.

    Elle a peut-être du sang bleu dans les veines, du sang de roi si son père était bien le descendant d’Henri II.

    Mais elle est avant tout une parisienne.

    Une pauvresse parisienne, née dans les bas-fonds, qui y a grandi, et qui y retourne car c’est là qu’est sa place. Elle n’est pas une rose de serre mais bel et bien une fleur sauvage dont la vie a trouvé son chemin entre deux pavés abîmés par les sabots des chevaux.

    Elle a choisi de suivre sa mère.

    Elle choisit donc de ne pas se plier à son caprice cruel.

    La liberté est à la portée de tous, il n’y a qu’à tendre le bras pour la saisir. C’est justement lever la main qui fait le plus peur.

    Rosalie, elle, n’a plus peur depuis très longtemps.

    Il est grand temps de n’être plus que, pour toujours et à jamais, Rosalie Lamorlière, la fille de Nicole, cette lavandière honnête et travailleuse. Et quelle fierté de l’être !

     

    FIN

    ~ Un soleil se couche, un autre se lève et ce qui fleurit aujourd'hui périra demain. Tout n'est que vanité!

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