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#606
Marina de Girodelle
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La Part du Lion

Chapitre 6 : Lannister et Jarjayes

La nuit était tombée sur le royaume de France. Assis non loin de la cheminée où s’agitait un feu ronronnant, Lancel réfléchissait à la journée qu’il venait de passer. Si son père était curieux, alors il le cachait bien, car il n’avait demandé aucun détail à son retour du domaine des Jarjayes. Il lui avait simplement demandé s’il avait passé une bonne journée et se contenta de cela quand le jeune homme lui répondit par l’affirmative. Peut-être voulait-il respecter une espèce de jardin intime où ses parents biologiques et lui avaient accès. Oui, sa famille restait silencieuse à ce sujet, pour des raisons qui étaient différentes selon les personnes, mais Lancel appréciait cela. Il n’était pas certain qu’il aurait été capable de mettre les mots justes sur ce qu’il avait vécu et il se serait juste contenté d’une phrase véridique mais terriblement simple et tronquée :

Il avait passé une bonne journée.

XXXXXX

Quand Lancel avait reçu un mot de la part d’Oscar l’invitant à venir passer une journée chez elle, au château des Jarjayes, il avait eu un moment de panique. Oui, il n’était pas contre un certain rapprochement. Mais débarquer ainsi chez des inconnus… Cela lui faisait presque mal de dire cela, Oscar et André étaient ses géniteurs, mais ils n’étaient en rien ses parents. Ils étaient des étrangers, parce qu’un homme avec un orgueil démesuré avait décidé de les séparer. Il ne regrettait nullement d’être un Lannister. Il aimait son nom, son prénom, sa famille, l’histoire de son clan. Il regrettait ce qui n’avait pas pu naître, sans renier ce qui avait été. Il se demanda aussi si le Général serait là.

– Comme tu peux être bête ! Se flagella-t-il. Évidemment qu’il sera là, si c’est son jour de congé, il voudra profiter de sa maison ! Tu n’es qu’un invité et il n’a pas à partir en voleur parce que tu l’as réprimandé lors de votre dernière rencontre !

Le roi Robert et le roi Louis étaient vite devenus amis malgré leurs personnalités aux antipodes l’une de l’autre. Robert avait bien des défauts, mais c’était un homme simple, aussi comprit-il rapidement la passion de Louis pour la forge. Et les deux hommes adoraient la chasse. Ils partaient souvent à l’aube pour revenir une fois le soleil couché et bien souvent, Robert disait à Lancel qu’il n’aurait pas besoin de ses services, ce qui le soulageait à la vérité. L’adolescent n’avait jamais eu d’affection particulière pour la chasse. Il comprenait la nécessité de chasser pour se nourrir, pas celle de chasser pour le simple plaisir de tuer une pauvre bête qui n’avait rien demandé.

Lancel accepta l’invitation d’Oscar et il fut convenu que la rencontre aurait lieu le 1 juin 1785.

Tout semblait parfait pour cette journée. Il faisait beau et chaud sans que la chaleur ne soit étouffante. Une brise légère et agréable rafraîchissait l’air. Le jeune homme avait décidé de s’y rendre seul, malgré la crainte de son père, crainte qu’il comprenait. Jarjayes n’était pas loin mais il ne connaissait rien de la géographie de la France. Après une légère étude de cartes et une demande de chemin à un paysan qu’il remercia avec une pièce d’or, le jeune homme trouva enfin le domaine de son sang.

Le château des Jarjayes lui paraissait petit comparé à Castral Roc ou au Donjon Rouge, mais il lui trouvait un certain charme. Tout semblait carré, ordonné, géométrique, avec des jardins parfaitement maîtrisés. Là où Versailles lui donnait le tournis, Jarjayes l’apaisait.

– Peut-être est-ce lié au fait que je sois né en ces murs… Songea-t-il

Comme il devait être agréable de fonder une famille dans un tel cadre ! Un cadre simple, confortable. Il se voyait bien dans une demeure semblable, avec Elora à ses côtés et leurs enfants, si les Dieux avaient la bonté de les bénir.

Alors qu’il arrivait devant le portail, André vint à sa rencontre, l’air plus heureux que jamais.

– Bienvenue, Lancel ! Lança-t-il gaiement
– Bonjour, Monsieur Grandier. Répondit-il timidement
– Tu peux m’appeler André, tu sais. Tout le monde m’appelle comme ça. Lui dit l’homme alors que Lancel descendait de cheval
– Je ne voudrais pas être impoli.
– Si je t’y autorise, ça n’est pas de l’impolitesse.

L’adolescent se surprit à sourire sincèrement à son père biologique. André mena le cheval de son fils aux écuries avant que le duo ne pénètre dans le bâtiment. La décoration intérieure fascinait le jeune homme. Si différente de celles de son pays mais en même temps si semblables dans le repos qu’elles accordaient ! Une vieille femme alla à leur rencontre. Elle était petite et ronde, son visage, malgré ses rides, avait des airs de bambin. Sa chevelure d’argent était coiffée et serrée dans un bonnet violet. A sa mise, Lancel devina qu’elle devait être une domestique.

– André, est-ce bien… Commença-t-elle, l’air visiblement émue
– Oui, Grand-Mère. Voici Lancel, ton arrière petit-fils.

Grand-Mère se mit alors à pleurer, un sourire éclatant se peignant alors sur ses lèvres alors qu’elle observait Lancel comme s’il était la plus belle chose qu’elle ait vu dans sa vie.

– Oh mon Dieu ! C’est bien toi ! Le Seigneur n’aurait pas pu m’accorder plus beau cadeau ! J’ai bien crû ne jamais te revoir et mourir avant de voir le beau jeune homme que tu es devenu !

Le westerosi ne sut pas comment réagir. Tout était nouveau et s’enchaînait rapidement. Cette dame était la grand-mère de son père biologique, faisant d’elle son arrière grand-mère paternelle. Il avait toujours du mal à accepter la vérité sur son sang, à s’imaginer qu’il avait une famille autre que celle dans laquelle il avait grandi. Néanmoins, il comprenait son émotion. Cette dame avait vécu beaucoup de choses, des bonnes choses comme des mauvaises, et son seul bonheur à son âge avancé était celui de la famille. Et il était une partie non négligeable de son bonheur.

– Enchanté de faire votre connaissance, Madame Grandier. Lui dit-il poliment

Mentalement, il se promit de remercier Sansa Stark. La courtoisie était vraiment une armure utile.

– Et comme tu es poli ! Ta famille t’a bien élevé et quand je te vois, je sais que tu ne manques de rien ! Je t’en prie, appelle moi donc Grand-Mère. Quant à toi, André, prends donc exemple sur ton fils ! Il est bien plus poli que toi.

Face aux joues rouges de son père, face à la situation qui lui avait paru si compliquée, face à ce retournement inattendu, Lancel ne put s’empêcher de rire avant de murmurer ses excuses entre deux soubresauts. Mais quand il vit qu’André souriait aussi, sa gêne s’envola.

– Eh bien, on commence la fête sans moi ? Demanda Oscar alors qu’elle descendait les escaliers.

Lancel voyait qu’elle luttait pour ne pas le brusquer alors qu’elle devait mourir d’envie de l’enlacer ou de lui baiser les joues.

– Merci pour votre invitation, Mademoiselle de Jarjayes. Dit-il
– Je t’en prie, cela nous fait plaisir. Et tu peux m’appeler Oscar. Cela ne nous dérange pas. Et tu peux également me tutoyer, ainsi qu’André et que Grand-Mère.
– Si vous… Pardon, si tu insistes, Oscar.
– Tu apprends vite ! Lui sourit-elle. Père n’est pas là, il a eu une affaire urgente, mais Mère est là si tu souhaites la rencontrer.

Il accepta. Il se doutait qu’il ne rencontrerait pas toute sa famille le temps de son escale française. Il savait qu’il avait cinq tantes maternelles, autant d’oncles et une pléthore de cousins.

– Un peu comme ma famille adoptive dans le fond… Pensa-t-il alors qu’il était mené au salon où Madame de Jarjayes brodait.

Autant voir autant de gens que possible.

Quand il la vit, il ne put s’empêcher de penser à sa mère, Dorna. Madame de Jarjayes lui rappelait tellement sa maman bien aimée, restée à Castral Roc avec sa toute petite sœur qu’il chérissait plus que tout. Cet air de simplicité, cette mise sobre mais élégante, cette aura de douceur qui l’entourait, une femme juste heureuse d’être chez elle, entourée des siens.

– Mère. La salua Oscar
– Oscar, entrez donc, mon enfant. Vous voilà en charmante compagnie. Dit Madame de Jarjayes
– Mère, j’ai l’honneur de vous présenter Lancel.

Elle le regarda alors, son expression passant par toute une gamme d’émotion avant de se figer dans un mélange de tendresse et de joie.

– C’est un tel bonheur pour moi de vous revoir enfin, Lancel. La dernière fois que je vous ai vu, vous n’étiez qu’un nourrisson venant de naître.
– Le plaisir est partagé, Madame. Répondit-il, se surprenant à lui sourire gentiment

Les Jarjayes semblaient être tout à fait sympathiques, contrairement à leur chef.

– La journée ne se passera peut-être pas aussi mal que je l’avais pensé. Songea le jeune homme

XXXXXX

Oui, Lancel avait passé une excellente journée chez les Jarjayes. Il appréciait que ses parents biologiques s’adaptent à son rythme. Il avait fait part de son désir de devenir chevalier à sa mère, qui sourit alors avec fierté. Elle lui proposa de s’entraîner un peu, et il était assez curieux de voir le style de combat français. Oscar l’avait battu à plate couture. Oui, Oscar et André étaient vraiment des gens biens et il se surprit à les aimer aussi rapidement, à les considérer comme des amis. Mais il n’arrivait toujours pas à les voir comme étant ses parents. Ses parents étaient Kevan et Dorna. Rien ne changerait cela.

– Oscar et André semblent déjà très heureux de ton amitié. A la base, j’étais censé rester un étranger avec un visage familier. Je suis content de les connaître, même si on ne sera jamais aussi proches qu’un fils avec ses parents. Pensa-t-il avant de sentir ses yeux le piquer

Il était temps pour lui de dormir.

XXXXXX

– Ton fils grandit, Kevan. C’est indéniable. Se soucier déjà de son mariage, à son âge, c’est remarquable. Dit Tywin à son frère cadet
– Il ne s’agirait pas d’une union pour une alliance.

Tywin ne s’arrêta pas d’écrire, mais Kevan savait qu’il avait toute son attention.

– C’est donc qu’il a quelqu’un en vue. Il voudrait faire un mariage d’amour, si je comprends bien. Un mariage comme le tien.
– Comme le tien également, Tywin.

La plume de son frère cessa alors de gratter le papier.

– Si Joanna n’avait pas été une bonne épouse sur le plan des alliances, l’aurais-tu tout de même épousé, au nom de l’amour ?
– Tu connais la réponse.
– Je veux l’entendre.
– Cela aurait été alors la seule fois où je n’aurais pas agi dans l’intérêt de la famille mais pour mon propre bien.
– Alors, tu peux comprendre pourquoi Lancel tient à épouser celle qu’il aime.

Le chef de la maison Lannister regarda alors son frère.

– Je n’ai en effet aucune objection personnelle. Mais si ce mariage s’avère désavantageux pour la famille, je mettrai mon veto.
– Tu ne m’as pas empêché d’épouser Dorna.
– Qui est la fille d’un de nos bannerets, ce qui est loin d’être une union stupide. Pas comme le mariage de notre pauvre Genna à son malingre de mari. A quoi Père pensait-il ?

Kevan savait également qu’il taisait le fait qu’il l’avait laissé faire parce qu’il voulait son bonheur.

– Qui est son heureuse élue ?
– Lady Elora Lawn.
– La bâtarde du roi Robert.

L’homme réfléchit. Les deux s’aimaient et Lancel semblait sérieux dans cette relation, au point qu’il envisageait d’en faire une dame Lannister et de s’en être ouvert à son père. La jeune femme était une fille de roi, malgré sa bâtardise, ce qui pouvait être un bonus. Hélas, il y avait l’histoire derrière la naissance d’Elora. Si Robert la gardait à ses côtés, c’était bien uniquement par devoir. Il l’aimait peut-être, mais si elle avait eu une autre histoire, elle aurait fait partie de la longue liste d’enfants adultérins anonymes du cerf couronné. Elle était née fille de roi et d’une dame de compagnie de Cersei. Robert avait été enchanté par la grossesse, si bien que Cersei n’avait pas pu agir comme elle l’aurait voulu dans cette affaire. Néanmoins, elle se vengea en empêchant la future mère de regagner ses terres, la forçant à accoucher au Donjon Rouge, et ne la laissant se reposer que quand elle dut entrer dans sa période de confinement. Elle mourut en couches, laissant à Robert une petite fille avec ses couleurs. Pour Tywin, il ne faisait aucun doute que si Lady Lawn avait été une engrossée de passage lors d’une chasse de son beau-fils, Elora ne jouirait pas de son statut d’enfant illégitime reconnue. S’il n’avait pas eu sous les yeux le cadavre de cette concubine et son bébé sous les yeux, Robert se serait soucié pendant un temps de sa fille avant de s’en détourner, pour éviter des disputes avec sa femme, exactement comme il l’avait fait pour l’aînée de ses enfants, Mya Stone. Cette histoire alimentait encore bien des conversations à Port-Réal. Cette histoire était un malus non négligeable. Quelle image un tel mariage donnerait-il au nom Lannister ?

Kevan observa son frère et il devina sa réponse.

Et alors que Tywin formula sa pensée à voix haute, aucun des deux frères Lannister ne remarqua que Lancel avait tout entendu, à travers la porte, alors qu’il se rendait au service de Robert. Il ferma les yeux un instant, le temps d’encaisser le choc de la nouvelle, avant de s’en aller en silence, une unique larme roulant le long de sa joue blanche.

XXXXXX

Dire que Oscar, André et Rainier étaient surpris par la demande de rencontre de Kevan Lannister était un euphémisme complet. Oscar avait tout de suite craint le pire, la seule chose qui les liait était Lancel et elle avait peur qu’une chose affreuse ne soit arrivée au jeune homme. Ce qui avait étonné Rainier, c’était le fait que Kevan avait demandé à les voir mais qu’il était seul, sans son frère et maître. Ainsi, il n’était que quatre dans le salon des Jarjayes, le seigneur Lannister ayant fait le déplacement en personne.

– Je vous remercie de m’accueillir. Commença-t-il
– C’est tout naturel. Répondit Oscar. Est-ce à propos de Lancel ?

L’homme pouvait voir la sincérité dans les yeux de la génitrice de son fils.

– C’est en effet à propos de lui mais tranquillisez-vous. Lancel est en pleine forme.

Le soulagement de la jeune femme était visible. Ne s’encombrant pas de détours, le visiteur expliqua alors l’objet de sa visite. Il leur raconta les projets de mariage de Lancel, les problèmes que cela posait et il venait à eux pour leur demander s’il n’y avait pas un moyen légal pour que son fils puisse connaître lui aussi les joies d’un mariage de sentiment.

– S’il vient à nous ainsi, c’est qu’il n’y a aucun recours du côté westerosi. Pensa Oscar
– Il y a bien un moyen mais il faudra accepter ce que cela signifie. Lança le Général de Jarjayes
– C’est-à-dire ? Demanda Kevan
– Lancel serait condamné à vivre en France. Lui répondit l’homme

Oscar comprit alors ce dont parlait son père.

– Expliquez-vous. Dit le Lannister
– La jeune Elora peut devenir une pupille française, si son père l’accepte. Commença la colonelle. Ainsi, elle verrait sa noblesse renforcée. Lady Elora n’a pas vraiment de titre. Elle n’est pas princesse et on lui donne le nom de Lady par politesse. Si elle devenait une pupille Jarjayes, elle prendrait le rang de comtesse. Elle a ce droit en raison de son sang noble et de sa situation particulière.
– Et bien évidemment, cela fonctionne en France mais pas chez nous. Si Lancel épousait Elora en France et revenait ensuite au pays, Elora perdrait alors son statut et on reviendrait au point de départ. C’est un peu comme une adoption. Qui ne fonctionne que chez vous. Chez nous, elle redeviendra une simple bâtarde. Conclut Kevan

L’homme réfléchit. C’était sans doute le seul moyen. Et cela serait plus avantageux pour Tywin et pour le clan. Elora aurait un pied dans le clan Jarjayes et en épousant la pupille de cette famille, en fondant sa lignée Lannister dans ce pays, Lancel consoliderait cette alliance entre les deux familles. Les Lannister auraient un réel point d’attache à l’étranger et son fils pourrait couler des jours heureux aux côtés de celle qu’il aimait. Cela semblait presque trop beau, surtout avec cette idée venant de Rainier de Jarjayes.

– Et cela ne vous dérangerait pas qu’un couple de bâtards dorment sous votre toit ? S’étonna-t-il avec ironie
– Hormis notre famille et la vôtre, personne ne sait pour Lancel et cela ne changera pas. Cela sera un secret commun. Dit Rainier
– Tu parles ! Tu y trouves ton compte aussi, le nom de ta famille sera rehaussé par le mien et en plus, ce stratagème lui fait gagner de la popularité. Oh, les si bons Jarjayes qui donnent sa chance à une pauvre petite illégitime ! Ce que je fais, je le fais pour Lancel avant tout. Et remercie ta fille et ton gendre. Sans eux, je n’aurais jamais eu l’idée que de venir ici et d’accepter de laisser mon fils entre tes sales pattes de pourri ! Pensa-t-il

Oui, Oscar et André étaient dignes de confiance à ses yeux. Quand Lancel était revenu de chez eux, il avait l’air sincèrement heureux. Le Général était un soleil déclinant face à l’aube qu’était sa fille.

– J’accepte. Déclara simplement Kevan
– En êtes-vous sûr ? Lancel devra rester ici. Vous ne pourrez plus le voir, hormis en de rares occasions… Dit Oscar
– Je ne veux qu’une chose : le bonheur de mon fils. Et s’il se trouve en France, je suis prêt à souffrir de son absence. Comme vous le dîtes, même si nous ne pourrons plus nous voir aussi souvent, nous le pourrons toujours. Et nous pouvons nous écrire. On ne peut pas garder éternellement les oisillons dans leur nid.
– Je lancerai les procédures dès demain.
– J’en parlerai à Tywin dès que la procédure aura été jugée favorable.

Ils conclurent leur accord par une poignée de main.

– Peut-être est-ce le destin de mon fils que de revenir vivre et finir ses jours ici, sur sa terre natale. Songea Kevan alors qu’il rentrait à Versailles.

A Suivre

~ Un soleil se couche, un autre se lève et ce qui fleurit aujourd'hui périra demain. Tout n'est que vanité!