Mon dieu, non!

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    Marina de Girodelle
    Senior Moderator
    @marina-de-girodelle

    Ceci est une réponse au défi 85, lancé par Lona sur le forum Lady Oscar.

    Enoncé du défi: La Révolution est terminée, Oscar et André ont survécu, c’est le jour de leur mariage et tout le monde est présent . Lorsque le prête prononce « Si quelqu »un désire s’opposer à cette union qu’il parle maintenant ou qu’il se taise à jamais. « , une voix se fait entendre mais contre toute attente il ne s’agit pas de Girodelle mais de…

    Mon Dieu, non!

    27 septembre 1793, à Arras.

    L’église de la ville était trop petite pour accueillir les amis et la famille des futurs mariés. Parents, amis, relations de travail… Entre la grande fratrie de la mariée, les collègues qu’elle avait en commun avec son époux, les beaux-frères, les compagnons d’infortune, la maison de Dieu s’était vite retrouvée submergée par la popularité du couple.

    Rainier de Jarjayes n’avait jamais eut l’air aussi fier qu’en menant sa dernière fille à l’autel. Elle rayonnait dans sa robe immaculée, ses cheveux dorés lui donnant un halo angélique. Son fiancé était vêtu de noir. Un duo complémentaire. L’ombre et la lumière, la nuit et le jour.

    La grand-mère du futur épousé ne cessait de porter son mouchoir à ses yeux innondés de larmes, répétant sans cesse qu’elle ne les avait jamais vu grandir, que ce jour était l’un des plus beaux de sa vie.

    Les soldats de la garde royale et de la compagnie B des gardes françaises étaient assis côte à côte, sans soucis d’être le voisin de banc d’un noble ou d’un roturier.

    Rosalie avait été choisie par Oscar pour être sa demoiselle d’honneur, elle arborait un léger ventre rond sous sa robe d’un vert tendre.

    Les témoins étaient Alain de Soissons et Victor-Clément de Girodelle.

    André et Oscar avaient pensé à tout pour que leurs deux mondes, nobiliaire et populaire, puissent s’entendre et se voir mis sur un pied d’égalité durant le mariage.

    Seul le chant des oiseaux perturbait les paroles du prêtre Ambroise, le même prêtre qui avait marié les parents d’André.

    – Et si quelqu’un s’oppose à cette union, qu’il le dise maintenant, ou se taise à jamais.
    – MON DIEU, NON! Cria une voix

    Avec une onomatopée d’indignation, la foule se tourna vers la source du bruit. C’était une petite vieille femme qui faisait la quête pendant les messes. La pauvre s’était endormie sur son banc et semblait avoir cauchemardé. Elle commença à rougir alors que l’assemblée eut un rire soulagée. Oscar la rassura et la cérémonie put reprendre.

    Oscar de Jarjayes devint Madame Grandier au moment où le baiser d’André scella leur engagement.

     

     

    FIN

    ~ Un soleil se couche, un autre se lève et ce qui fleurit aujourd'hui périra demain. Tout n'est que vanité!

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